Quelles sont les aides à l’installation d’un monte-escalier ?

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L’installation d’un monte-escalier est une solution intéressante pour les personnes à mobilité réduite. L’achat d’un tel appareil n’est cependant pas à la portée de tout le monde. Pour compenser le coût de l’investissement, on peut prétendre à différentes aides financières de certains organismes et à des mesures fiscales de l’État.

Le prix d’un monte-escalier

Un monte-escalier ou siège ou fauteuil élévateur est un appareil conçu pour les personnes rencontrant des difficultés à se déplacer. Il peut s’agir de personnes âgées en perte d’autonomie ou de personnes en situation de handicap. L’équipement est constitué d’un siège monté sur des rails fixés au niveau de la rampe ou du mur. L’utilisateur se sert d’une manette ou d’une télécommande pour faire monter et descendre le siège d’un étage à l’autre. Les modèles sont plus ou moins aboutis d’un fabricant à un autre, mais d’une manière générale, ils possèdent des équipements de sécurité et de confort destinés à rendre chaque voyage agréable et sans danger. Le prix d’installation d’un tel dispositif est variable. Les prix vont entre 3 000 et 10 000 euros, mais il est possible d’atteindre les 20 000 euros pour les modèles haut de gamme. Afin de financer une partie des dépenses, il est important de connaître toutes les aides possible pour faire installer un monte-escalier à son domicile. Connaître les conditions d’éligibilité à ces aides est aussi important.

Les subventions de l’ANAH et de la MDPH

L’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH) accorde une subvention à l’installation d’un monte-escalier afin d’encourager le maintien à domicile des personnes à mobilité réduite. Elle prend en charge 35 à 50% des coûts dans la limite de 7 000 à 10 000 euros. Pour y être éligible, il faut être propriétaire de son logement, avoir plus de 15 ans, et justifier de revenus modestes ou très modeste. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) propose une aide aux personnes à mobilité réduite de 20 à 60 ans ou aux personnes les hébergeant si elles sont de la famille. Le montant de l’aide correspond à l’intégralité des dépenses si elles sont inférieures à 1 500 euros. Au-delà, le taux de prise en charge est de 50%. Concernant ces deux subventions, il est conseillé de ne pas démarrer les travaux avant que le dossier ne soit passé en commission.

Les avantages fiscaux de l’État

Depuis 2005, les seniors et les personnes handicapées ont droit à un crédit d’impôt lors d’une pose de monte-escalier dans un logement principal, qu’ils soient propriétaires ou locataires. Le taux est fixé à 25% du coût des travaux avec un plafond établi selon la situation personnelle du demandeur. Une personne seule a droit à 5 000 euros tandis qu’un couple bénéficie de 10 000 euros. La fourniture de l’équipement et l’installation doivent faire l’objet d’une seule et même facture pour y avoir droit. Pour encourager le maintien à domicile, l’État offre une réduction de TVA à 5,5% sur la facture d’installation d’un monte-escalier. Ce taux n’est cependant applicable qu’aux logements ayant été construits depuis plus de 2 ans.

Autres aides et subventions

Dans le cas où la demande pour l’aide de l’ANAH et la MDPH serait refusée, on peut tenter de profiter d’autres aides. Par exemple l’Allocation personnalisée d’autonomie pour les seniors de plus de 60 ans qui finance une partie ou l’intégralité des frais en fonction du niveau de revenus et du niveau de handicap. Certaines collectivités accordent des aides financières aux seniors et aux personnes à mobilité réduite pour l’aménagement de leur domicile. Il convient aussi de se renseigner auprès de sa mutuelle, de sa caisse de retraite ou des associations pour les seniors pour vérifier l’existence de subventions.